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Mémoires d'un jeune homme dérangé

Mémoires d'un jeune homme dérangé
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4 février 2005

Une petite chanson de circonstance

Voilà, c'est fini / On a tant ressassé les mêmes théories / on a tellement tiré, chacun de nôtre côté
Que voilà, c'est fini / Trouve un autre rocher / petite huître perlée / Ne laisse pas trop couler de temps, sous ton p'tit nez / Car c'est fini, hum c'est fini

Voilà c'est fini / On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare / J'te dis seulement bonjour et fais gaffe, à l'amour !
Voilà c'est fini / Aujourd'hui ou demain / c'est l'moment où j'aimais / Peut-être après-demain, je te retrouverai / Mais c'est fini, hum c'est fini !


J'ai fini par me dire qu'on éviterait le pire / Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer / J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir / Et que même si c'est non, et que même si c'est con / Tous les deux nous savons, que de toutes façons


Voilà c'est fini / Ne sois jamais amère, restes toujours sincère / T'as eu c'que t'as voulu même si t'as pas voulu c'que t'as eu
Voilà, c'est fini / Nos deux mains se désserrent de s'être trop serrées / La foule nous emporte chacun, de nôtre côté


C'est fini, hum, c'est fini !


Voilà, c'est fini / Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit / Même si je m'aperçois que c'est encore moi / Qui te suis


C'est fini, hum, c'est fini ! c'est fini, c'est fini..

(Jean-Louis Aubert)

Parfois, il faut savoir l'accepter...

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1 février 2005

Sexe?

Lui : J'ai envie de toi.

Elle : Pas moi.

Lui : je fais quoi alors avec cette bite en érection?

Elle : Branle-toi.

Lui : Tu veux pas me sucer?

Elle : Non.

Lui : Pourquoi?

Elle : Comme ça. J'ai pas envie de baiser donc j'ai encore moins envie de te sucer.

Lui : OK.

El il se branla.

31 janvier 2005

Voilà c fini

'L'amour est une brume matinale que brûle les premières lueurs du jour' dit, un jour, Bukowski. Les histoires d'amour finissent mal en général chantait Catherine. Embourbé que je suis dans mon manque de talent, je ne peux qu'acquiescer bêtement faute de trouver les mots pour raconter la banalité de cette fin. Deux adultes consentants se séparent. Elle, s'est rendue compte de sa médiocrité. Lui, en a enfin pris conscience. Il va devenir cadre supérieur chiant dans une grande boîte. Elle... je ne sais pas. So what? Rien, justement. Comment peut-on être d'une telle banalité?
28 janvier 2005

Grosse fatigue

La fatigue. Je suis fatigué. Elle me fatigue. Voie sans issue. Pas de cœur. Rien à toucher. Pourquoi s'obstiner alors ? Passer à autre chose. Mais, l'inertie… La peur de l'échec aussi, peut-être. Parce que tu penses que ce que tu vis là est une réussite ? Elle est ailleurs. L'un part, l'autre reste. Je suis celui qui reste. Elle n'est jamais partie puisqu'elle n'a jamais été là. Pourquoi se prendre la tête alors ?

Héros de mes deux. Tu ne la sauveras pas. Elle ne veut pas de ton aide. Elle n'en n'a pas besoin. Elle se complait dans sa solitude, n'a besoin de toi que comme preuve de son unicité, de l'unicité de sa situation. Interchangeabilité. Toi ou un autre… Tu es juste assez con pour écouter. Trop de bouquins de psychanalyse peut-être. Foutu Freud. Que Dieu maudisse la chatte de sa mère. Elle est en n dimensions et je fais la mauvaise projection sur le mauvais plan.

Je dois tout laisser tomber, faire comme Radhi, penser à autre chose. Tant pis.

Comme dit le poète : Tout passe, tout lasse sauf Nestlé Glaces. Vite mon frigo.

27 janvier 2005

Ma banquière

'Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants'. Balzac. Je passe mon tour ce soir. Ma conseillère bancaire (en passant, une des plus belles femmes que j'aie jamais pu approcher) vient de me donner un semblant d'accord préalable pour un emprunt. Je sais que ce crédit est une arnaque, que les taux sont exorbitants (Mes yeux sont ressortis de la même façon que ceux du loup de Tex Avery quand j'ai vu ma banquière et encore plus quand elle m'a communiqué les taux du crédit). Mais bon... J'ai besoin de cet argent. Alors, pour fêter cet heureux événement, j'ai acheté un petit cigare, je l'ai fumé tranquillement chez moi en écoutant le sublime Leonard Cohen chanter sa vie secrète. Le camion de blues stationnera devant l'immeuble d'un autre ce soir. Chacun son tour.

      Pour le camion de blues...

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26 janvier 2005

Le blog : cette merde !!

Moi: j'ai commencé un Blog. Elle : Non ?! Mais, c totalement débile. Moi : Pourquoi?. Elle : Parce que je le pense et que j'ai toujours raison. Et, elle avait raison. Elle se trompe très peu souvent (Elle m'agaçe quand elle persiste à dire que 'Rois et reine' est un film merdique destiné aux intellos de gauche qui aiment les chaussures en daim et les cigares puants alors que je suis définitivement de droite. Mais, c'est sa seule erreur de jugement durant les 3 derniers mois). J'ai essayé de justifier ma position : Je n'attends rien de ce blog; Ce n'est qu'un exercice de style; Le fait de ne pas être lu ne me dérange absolument pas...Tout le baratin de l'écrivailleur du dimanche (celui qui écrivait, dans le temps, une chronique fort appréciée, par ses collègues décerébrés de la fac, dans le journal de cette dernière mais qui, depuis, se contente d'acheter des moleskine qu'il laisse vides faute d'idées avant de les perdre dans le métro), aimant la branlette intellectuelle, en mal de reconnaissance mais n'osant pas l'avouer. Elle m'embrassa et je me tus. Ses baisers ont un pouvoir infini sur moi. Pour la branlette : Tant pis, on repassera.

21 janvier 2005

Matinales

Il est 5 heures mais Nancy ne se réveille pas. Foutu Dutronc. J'ai vu 'Le lauréat' ce soir. J'ai essayé de trouver dans les connaissances de mes parents une femme susceptible de jouer pour moi le rôle de Mrs Robinson. Mais, ma mère choisit pour amies des femmes plus laides qu'elle et mon père n'a pas d'associé. Je me dis alors que jamais je ne pourrais hurler 'Elaine' dans une église presbytèrienne. La vie est parfois cruelle.

20 janvier 2005

Mezz Mezzrow a dit : Tout homme se doit d'avoir

Mezz Mezzrow a dit : Tout homme se doit d'avoir un jour une bouteille à son nom dans un bar de Zanzibar. En attendant, je bois un café à la brasserie du coin.
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